PARUTION. Du voyage savant aux territoires de l'archéologie. Voyageurs, amateurs et savants à l'origine de l'archéologie moderne.
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Textes édités par Manuel ROYO, Martine DENOYELLE, Emmanuelle HINDY-CHAMPION et David LOUYOT.
Actes du colloque organisé par le CeRMAVHA (EA 4247), université François Rabelais de Tours et l'INHA, à Paris (Galerie Vivienne), les 11 et 12 juin 2010.
On sait ce que, depuis la fin du XVIIIe siècle, « l’invention de la Méditerranée » – pour reprendre ici le titre d’un colloque passé – doit à la conjonction des voyages scientifiques et des expéditions militaires. Il n’est que de rappeler l’expédition d’Egypte, celles de Morée ou d’Algérie où ont été associés, souvent dès l’origine de ces expéditions, des savants de différentes spécialités. Les Occidentaux qui ont sillonné ces contrées ont ainsi constitué une documentation de première main pour les chercheurs modernes qui tentent de localiser un site, d’en continuer ou d’en reprendre l’étude. Mais il est aussi arrivé que le développement du voyage culturel et des pratiques touristiques influe sur la conduite et la présentation de fouilles déjà existantes, comme c’est le cas pour Pompéi. Cette rencontre se propose d’examiner l’impact de ces premiers voyages d’amateurs, de savants, d’architectes et d’artistes – du XVIIIe au XXe siècles – dans le développement de l’archéologie moderne, de l’Italie aux confins de l’Inde, en passant par l’Algérie, la Grèce ou l’Orient.