FRAL IMMAGES - Hosting a clause: IMplications for the MAtrix and its GuestS
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(Version française ci-dessous)
This ANR-DFG project is jointly led by Katrin Axel-Tober (Univ. Tübingen, German PI), Ellen Brandner (Univ. Stuttgart), Richard Faure (Univ. de Tours – CeTHiS, French PI, coordinator) and Friederike Moltmann (CNRS – Univ. Côte d’Azur, BCL), with the collaboration of Boban Arsenijević (Graz), Marcel Den Dikken (Eötvös Loránd Univ.), Ricardo Etxepare (CNRS- Univ. Bordeaux Montaigne, IKER) and Orin Percus (CNRS-Univ. de Nantes, LLING).
Four PhD students, one engineer and several interns will soon join the team. Two workshops and a conference will be organized during the project.
♦ Starting date: September 1st 2023
Sentences such as ‘Mary believes/says/hopes that John is an angel; Maria glaubt/sagt/hofft, dass Hans ein Engel ist; Marie croit/dit/espère que Jean est/soit un ange’ describe a mental state or act with propositional content. This propositional content is materialized by a clause which is traditionally referred to as ‘complement/argument/object clause’. The aim of the project is to develop a theory that essentially abandons the classical view that finite clauses are syntactically complements and semantically propositional arguments of their matrix predicates. A generalized theory will be developed that systematically relates apparent proposition-denoting ‘complement’ clauses with different types of subordinating elements (complementizers) to the other types of clausal embedding (relative clauses, adverbial clauses) and semantic objects (e.g. attitudinal objects, Moltmann 2003), taking into account various factors (morphology of complementizers, types of embedding predicates, possibility of correlation within the matrix). In fact, this unification of all cases of subordination/hypotaxis is desirable under the view that they all display recursion (a clause within a clause within a clause…) and in the frame of a parsimonious approach to human language. To this aim, the recent theory according to which clauses are adjuncts will be revised under the hypothesis that they modify an overt or covert item (the “anchor”) that is the actual complement to the predicate (which we dub the “tripartite hypothesis”). This innovative idea independently originated in the works of the participants in this project, who decided to join their forces to develop it further and provide an account that is fully satisfactory in terms of syntax/semantics interfacing. The project will concentrate on Germanic, Greek and Romance and test the central hypothesis against non-Indo-European languages like Basque and Hungarian. It furthermore takes seriously diachronic and dialectal variation as important information sources for the understanding of finite embedding as a central component of the grammar of human language.
♦ Démarrage : 1er septembre 2023
Les phrases comme ‘Mary believes/says/hopes that John is an angel; Maria glaubt/sagt/hofft, dass Hans ein Engel ist; Marie croit/dit/espère que Jean est/soit un ange’ décrivent un état mental ou un acte à contenu propositionnel. Ce contenu est matérialisé par des propositions qu’on appelle traditionnellement ‘complétives/propositions objets/arguments’. Le but de notre projet est de développer une théorie qui abandonne l’idée classique que les propositions à verbe fini sont syntaxiquement des compléments et sémantiquement des arguments propositionnels du prédicat matrice. La théorie générale qui sera développée met en relation les propositions qui sont apparemment des compléments et présentent différents types de subordonnants (les complémenteurs), avec d’autres types de subordonnées (les relatives et les circonstancielles) et d’objets sémantiques (par exemple les objets attitudinels de Moltmann 2003), en prenant en compte divers facteurs (morphologie des complémenteurs, types de prédicats enchâssés, possibilité de corrélation avec la matrice). De fait, dans le cadre d’une approche parcimonieuse du langage humain, une unification de tous les cas de subordination/hypotaxe est souhaitable, car ils présentent tous une récursivité (une proposition dans une proposition dans une proposition…). À cette fin, la théorie récente selon laquelle les propositions sont des adjoints sera modifiée selon l’hypothèse qu’ils modifient un élément visible ou invisible (l’« ancre »), qui est le vrai complément du prédicat (ce que nous appelons l’ « hypothèse tripartite »). Cette idée novatrice est née indépendamment dans les travaux des participants au projet, qui ont décidé d’unir leurs forces pour la développer et produire une analyse qui soit pleinement satisfaisante en termes d’interface syntaxe/sémantique. Le projet sera centré sur les langues germaniques, grecque et romanes, mais mettra son hypothèse centrale à l’épreuve de langues non-indoeuropéennes comme le basque et le hongrois. En outre, le projet utilise la variation diachronique et dialectale comme sources d’information importantes pour notre compréhension de la subordination à verbe fini comme composante centrale de la grammaire du langage humain.Partenaires
♦ CNRS
♦ Université de Côte d'Azur
♦ Universität Stuttgart
♦ Université de Nantes
♦ Universität Graz
♦ Eötvös Loránd University, Hungarian Research Centre for Linguistics